Photo: Stéphane Blais La Presse canadienne Un lac sur le territoire de Nemaska
Les écosystèmes critiques et stratégies en forêt boréale sont de plus en plus menacés par une nouvelle ruée minérale vers le nord. La CrAQ et l’industrie minière tentent de nous faire croire que fabriquer des autos sans muffleur (silencieux) serait la solution à la crise climatique. Bullshit. Au mieux ce n’est qu’échanger 4 trente sous pour une piastre.
L’exploitation du lithium et autres métaux à batterie représente, dans les faits, la destruction de grandes parties d’écosystème qui sont de réels puits de carbone. Donc pour éviter de la fumée (CO2) sur la Sainte-Catherine, où le nombre d’électeurs est très important, on augmentera les émanations de CO2 résultantes de la construction de nombreux chemins et l’excavation d’immenses fosses au nord, où bien sûr, les électeurs sont moins nombreux. Puis, faudra transformer les minéraux extraits pour fabriquer du lithium qui lui, nécessitera l’utilisation et la contamination de quantités substantielles d’eau potable tout en émettant encore plus de CO2 dans l’atmosphère.
Si l’arnaque va de l’avant, on nous imposera un chausson avec ça, l’harnachement de rivières magnifiques pour pouvoir alimenter les « chargeurs à batterie du sud », des lignes de transport d’énergie générant encore plus de CO2, tout en détruisant irrémédiablement d’autres puits de carbones, etc.
Cette folie fitzgibondienne débridée se fera au détriment des écosystèmes et de la biodiversité, qui sont nos meilleurs alliés à la crise climatique.
Henri Jacob, président