«Non seulement on fait peu d’aménagement écosystémique comme le prévoyait la Loi, mais on ne favorise ou plante que les espèces qu’on pense susceptibles de générer des retombées économiques. Par exemple, dans une forêt mixte de la région des Bois-Francs que nous avons commencé à étudier, 95 % des arbres plantés depuis quelques années sont des pins rouges et des épinettes blanches. Or, on y trouve naturellement une trentaine d’espèces ! Cette biodiversité est fondamentale pour permettre à la forêt d’être en pleine possession de ses moyens pour réagir aux changements globaux. Une forêt simplifiée est infiniment plus fragile.» Christian Messier, chercheur à l’UQAM, à l’UQO et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la résilience des forêts face aux changements globaux. 

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