Crédit photo: Glencore
Quand reconnaitra-t-on aux Abitibien-ne-s, les mêmes droits à un environnement sain que tous les autres Québécois-es?
L’Abitibi et le nord furent annexés au Québec en 1898, et depuis nous réclamons ni plus ni moins, les mêmes droits que le reste du pays.
Le Québec veut protéger des parties représentatives de son territoire, mais pas en Abitibi parce qu’ici, ce sont les compagnies extractivistes comme Glencore qui imposent « la loi de la compagnie ». Avec les ressources du territoire public on « crée », comme dira le bonhomme Légo, de la richesse… pour les propriétaires et actionnaires des compagnies et on redistribue généreusement aux résidents des trous sans fonds, des montagnes de résidus toxiques, des terres dévastées, des eaux irrespirables, de l’air imbuvable.
Comme les « indiens », la faune et la flore, nous sommes devenues une ressource à exploiter. Ne dit-on pas ressources humaines?
Il est temps de former des guerriers pour sauver et protéger ce qui reste de notre patrimoine, l’héritage de nos enfants, avant que des money junkies ne proposent la légalisation du trafic d’organes, le tourisme sexuel, la traite des enfants… Est-ce que j’exagère ou….
Vaut mieux prévenir que mourir.
Henri Jacob, président