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Neuf. C’est le nombre de caribous toujours en vie de la harde de Val-d’Or. La situation est critique alors qu’en 1974, on estimait qu’elle était composée de 60 à 80 individus. Comment expliquer ce déclin fulgurant de la harde la plus au sud du Québec? Ce troupeau a pourtant une si grande valeur écologique, notamment en raison de sa situation géographique particulière. Selon le militant et auteur de Chronique d’un écocide : l’effacement des caribous de Val-d’Or, Henri Jacob, c’est d’abord et avant tout en raison du modèle de gestion des forêts préconisé par nos gouvernements, dominé par les impératifs économiques et la logique extractiviste. Celui qui a fondé l’Action boréale avec Richard Desjardins livre dans cet essai coup de poing un récit de son combat des 40 dernières années pour sauver cette harde iconique. Dans son livre qui expose les moments marquants de sa lutte, Henri Jacob nous rappelle les faits sans complaisance ni gants blancs. Les événements rapportés sous la plume cinglante du militant démontrent que les décideurs et décideuses savaient, depuis des années, quoi faire pour que la harde de Val-d’Or n’appartienne jamais au folklore. Un témoignage criant de pertinence qui répond à un devoir de mémoire et lance un appel à l’action.

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