Sous prétexte d’équilibre, Legault et Dufour réclament le droit suprême d’éliminer toutes espèces animales, en commençant par le caribou, qui ralentirait la marge de profit des actionnaires des compagnies extractivistes.

Dit d’même, ça peut sembler exagéré, mais en analysant froidement toutes les tentatives de conservation sur des terres publiques depuis les années 1970, on se rend malheureusement compte qu’au contraire, ça dépeint la triste réalité du régime dit démocratique dans lequel nous tentons de survive.

Bien sûr, Legault et Dufour nous répètent, comme un mantra, qu’on recherche l’équilibre. Le fameux équilibre entre la sauvegarde du caribou et la perte de jobs.

Bullshit! Le caribou décline de plus en plus et encore plus rapidement, dû principalement au déséquilibre engendré par la surexploitation des forêts. Dans ces luttes, ce n’est jamais le côté conservation qui gagne du terrain, bien au contraire.

Entre 1970 et 2000, le nombre de travailleurs forestierest passé de 120 000 à +/- 60 000 et aucune de ces perten’est reliée à la présence ou non de caribou.

Donc, si le Québec refuse de faire respecter sa propre loi sur la conservation des espèces vivantes, comment s’opposer à l’implication du fédéral?

Détruire en français n’a rien de plus acceptable que de détruire en anglais.

Henri Jacob, président

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